COMMUNIQUÉ – Le Conseil d’Etat annonce, ce jour, l’aboutissement d’un référendum contre la modification de zone du périmètre actuellement occupé par des villas sur le périmètre de Seymaz- Sud, tout proche de la gare CEVA de Chêne-Bourg.
Ainsi, en pleine pénurie, la construction de centaines de logements est bloquée.
La politique genevoise du logement, en mains roses-vertes depuis des décennies, est un échec cuisant, la pénurie n’a cessé de faire rage. Moins de 3 appartements sur mille sont libres et les perspectives en matière d’aménagement du territoire sont terrifiantes car improductives. Pourtant ce sont les mêmes forces politiques qui sont référendaires et qui persistes à tenter d’imposer leurs vues chaotiques.
C’est dans ce contexte particulier que le département du territoire avait initialement choisi d’opérer un changement de zone passant de zone villa à une zone apparentée à de la zone villageoise (zone 4 développement) … Une zone villageoise ! Oui, vous avez bien lu ! Le département du territoire en pleine crise du logement avait proposé de créer une zone villageoise au sein de ce qui est déjà une zone urbaine, à quelques mètres d’une gare CEVA en contradiction flagrante avec l’intérêt public d’un aménagement du territoire cohérant avec le développement de Genève.
Le Grand Conseil a heureusement corrigé cette situation inadéquate et adopté une zone urbaine (zone 3), ici, obligatoirement accompagnée du développement d’un plan de quartier (PLQ) qui en assurera la forme. Il a aussi souhaité -après des années de discussions avec le département du territoire- opter pour une solution différente de la systématique des changements de zones en zone de développement qui génèrent de multiples oppositions et mettent les services de l’Etat en difficulté quant au délai de réalisation.
Ainsi, en optant pour un déclassement en zone ordinaire, le Grand Conseil souhaite faire un test visant à rechercher un développement harmonieux afin de mettre à disposition de la population très rapidement des logements pour combattre la pénurie. De plus, la créativité et l’intelligence des architectes seront libérées des trop lourdes contraintes étatiques pour favoriser toutes les qualités que doit comporter un quartier contemporain, où il fera bon vivre.
Un premier écueil important, pourtant usuel, est ainsi déjà levé : les propriétaires -essentiellement des familles- sont favorables au changement de zone ! C’est inédit et cela fera gagner un temps précieux.
Nous sommes convaincus que face à l’échec de la politique du logement la plus dispendieuse du pays sans qu’elle ne permette toutefois de répondre à l’ensemble des besoins de la population, il est nécessaire de faire cette expérience. Nous pensons qu’elle pourrait démontrer des facilités et une accélération de la mise à disposition de logements dans des proportions deux fois plus importantes qu’une zone villageoise !
C’est une opportunité à ne pas manquer pour créer un nouveau quartier doté des qualités attendues par la population. En cas de refus, rien ne se passera ce qui serait évidemment la pire des choses.