Revue de presse – Pour la CGI, les aides étatiques doivent être à fonds perdus

Dossiers - Prises de position

Revue de presse du 23 mars

Article paru le 23 mars 2020 dans l’hebdomadaire Tout l’immobilier

Les prêts et les reports de charges sont évidemment des bouffées d’oxygène pour les entreprises. Le recours au chômage technique, ainsi que la mise en œuvre réclamée par Genève au Conseil fédéral des allocations pour perte de gain (APG) – un peu comme pour les périodes de service militaire – sont des solutions plus durables. En effet, sortir de cette crise avec des dettes imposantes ne sauvera pas les PME. Pascal Pétroz et Christophe Aumeunier, respectivement président et secrétaire général de la CGI, ont écrit en ce sens au Gouvernement cantonal.

«Notre Association d’importance cantonale représente les bailleurs à Genève. Nous sommes inquiets des conséquences économiques gigantesques qui font suite aux décisions fondées prises par la Confédération et la République et canton de Genève pour tenter de ralentir la pandémie du Covid-19. Les locataires, notamment de commerces et de restaurants, sont très durement impactés. Nous craignons donc des conséquences qui s’étendent au sein de l’ensemble de l’économie genevoise s’ils ne pouvaient faire face à leurs obligations. Les baux restent en cours et l’interdiction d’ouverture au public prononcée est liée aux conditions d’exploitation de ces commerces, de sorte que les loyers restent dus, comme l’ensemble des engagements auxquels ces entreprises doivent faire face avec une immédiateté criante. Le risque systémique est réel», souligne la CGI.

«Il nous apparaît impératif qu’un effet domino ne se produise pas au sein de l’économie nationale et genevoise. De notre point de vue, seules des aides massives à fonds perdus peuvent tenter d’enrayer une pareille catastrophe économique en la circonscrivant au cercle des entreprises directement touchées. Dans ce contexte, nous avons bien pris note des décision d’octroi d’aides supplémentaires de la Confédération et du Canton, mais nous sollicitons que celles-ci soient largement augmentées quant à leur quotité et qu’il soit envisagé qu’elles soient octroyées à fonds perdus».

 

Télécharger l’article

partager cet article